«Panne d’électricité !», c’est ce que tout le monde a entendu le matin de ce mardi 19 décembre 2023 à l’école secondaire de Wädenswil. En effet, peu avant 8 heures du matin, les lumières des trois bâtiments scolaires se sont toutes éteintes et les appareils électriques sont restés hors service. Les quelque 600 élèves et la plupart des enseignants ne savaient pas que cette panne de courant avait été simulée dans le cadre du «Blackout Day» du programme Climate School.
Selon la devise «on ne sait ce que l’on avait que lorsqu’on l’a perdu», l’objectif de la journée d’action de l’école secondaire de Wädenswil était de sensibiliser les élèves et le personnel enseignant à notre dépendance vis-à-vis de l’électricité. Pendant toute la matinée, la créativité et la capacité d’adaptation de tous les participants ont été sollicitées pour dispenser un enseignement analogique, sans l’aide de moyens électroniques, y compris l’éclairage des salles.
Soudain, plus rien ne fonctionnait
Le matin du 19 décembre, l’école a commencé comme d’habitude. Dans le brouillard matinal, les élèves encore fatigués se sont pressés dans leurs différentes salles de classe, où la première leçon de la journée a débuté à 7h30 précises. Mais très vite, cette routine a été perturbée par une surprise soudaine. En effet, moins d’une demi-heure après le début des cours, les salles de classe éclairées s’éteignent les unes après les autres. Des murmures étonnés se font entendre dans les salles et bientôt, on entend dans les couloirs l’exclamation : «Panne de courant!»
L’enseignement analogique : est-ce encore possible ?
Il n’a pas fallu longtemps pour que les premières lampes de poche pour téléphones portables, les lumières des vélos ou les bougies éclairent les bâtiments sombres de l’école. Ces alternatives créatives des élèves ont constitué une solution transitoire astucieuse pour les premiers cours, lorsque l’obscurité régnait encore à l’extérieur, jusqu’à ce que la lumière du jour éclaire les locaux. Cependant, sans imprimante, ni vidéoprojecteur, ni Internet, les enseignants se trouvaient toujours face à un défi. Comment peut-on aujourd’hui, dans notre monde interconnecté et numérisé, dispenser un cours sans tous ces outils ? Pour Christian Gut, directeur de l’école secondaire de Wädenswil, c’était justement un point central de la journée d’action : «Même si nous n’avons réalisé aujourd’hui qu’une version relativement bénigne d’une panne de courant, j’ai trouvé important de montrer dans quelle direction nous pourrions aller si un cas d’urgence se produisait vraiment et que nous étions privés de courant pendant une longue période».
L’OSW sur la voie de la Climate School